Archives de la catégorie ‘Paris…à pied’
La banquise vue du ciel, des images toujours spectaculaires…
sauf qu’ici la banquise est parisienne puisqu’il s’agit en fait des canaux de St Martin et de l’Ourcq
Il a fait vraiment froid ces derniers jours et la congélation de ces deux voies navigables est assez exceptionnelle. Ce samedi, les badauds et les photographes étaient assez nombreux pour observer le phénomène. On se joint à eux.
Bien entendu, tout trafic de bateaux est interrompu
sauf celui du brise-glace qui passe épisodiquement pour casser la croûte en surface afin de dissuader les imprudents de s’aventurer sur celle-ci, sécurité oblige.
Les panneaux de danger avertissent du risque
et pourtant…
Sur les berges, et malgré la température négative, les amateurs de pétanque s’adonnent à leur distraction favorite
Ils n’ont pas l’air d’avoir froid, nous si…
L’atmosphère est glaciale
“Atmosphère ? Atmosphère ? Est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? “ (désolé, je n’ai pas pu m’empêcher )
Après trois heures de cette balade revigorante, on accélère le pas jusqu’à la prochaine bouche de métro.
Maintenant le redoux peut survenir, les photos des canaux parisiens pris par la glace sont dans la boîte…
Au Printemps !
Se promener à Paris réserve toujours des surprises.
Ainsi l’autre dimanche, nous étions mon épouse et moi en train d’arpenter les rues parisiennes lorsque nous tombons sur cet édifice complètement inattendu à Paris
Je sais bien qu’il nous arrive de marcher assez longtemps au hasard des rues mais quand même, de la à être arrivés en Bretagne…
Non, nous sommes bien dans le XVème arrondissement, rue Castagnary plus précisément, et le phare imposant sert d’enseigne au plus grand marché de produits de la mer de la capitale.
Et c’est vrai que les étals de poissons et crustacés donnaient envie…
C’est en 2001 que ce phare, construit sur le modèle de celui du Croisic, a été érigé pour fêter les 25 ans d’existence du marché.
Surprenant et inattendu…
Parc Georges Brassens (anciens abattoirs de Vaugirard) et son marché aux livres
(tarif = 5 € le kilo)
Immeubles d’hier et d’aujourd’hui
Apollinaire sur les murs
Villa Santos-Dumont
Fresque rue Brancion
Mon épouse et moi sillonnons régulièrement à pied les rues de Paris, sans but précis, tournant ici à gauche, plus loin à droite, au gré de notre humeur du moment et juste pour le plaisir de découvrir la ville. Bien sûr, à la longue, on se retrouve à repasser dans des artères déjà parcourues et puis quelques fois on tombe sur une ruelle inconnue qui avait échappé jusque-là à nos balades.
Ainsi, l’autre samedi, nos pas nous ont amenés à parcourir la rue Dénoyez dans le XXème arrondissement.
Surprise totale.
La voie est recouverte de graffiti sur toute sa longueur, mais quand je dis de graffiti je ne dis pas de barbouillage. Ici, nous avons affaire à des artistes, jugez plutôt :
Des tags comme ceux-là, de telles décorations, moi j’aime bien, je trouve même cela beau. D’ailleurs je ne dois pas être le seul car visiblement la rue attire curieux et photographes.
En fait de la traverser, nous y passons finalement un bon moment à détailler les inscriptions peintes sur les murs, à découvrir les différents objets incrustés dans les façades des boutiques, à observer tout simplement.
Si vous ne connaissez pas et si vous êtes dans le quartier, n’hésitez pas, je vous en rappelle l’adresse.
Un des endroits les plus romantiques de Paris, si ce n’est le plus romantique, c’est assurément le Pont des Arts.
Le pont initial est édifié entre 1801 et 1804.
C’est le premier pont métallique de Paris et il est exclusivement réservé aux piétons.
Son emplacement est idyllique pour devenir le lieu de promenade préféré des parisiens. Situé entre le musée du Louvre et l’Institut de France, il offre une vue exceptionnelle sur le Pont Neuf que l’on peut admirer dans sa totalité et sur l’Ile de la Cité. Jusqu’en 1849, son accès fait l’objet d’un péage : 1 sou.
Au fil des années, il se fragilise énormément suite aux deux guerres mondiales et à plusieurs collisions avec des bateaux. En 1979, il s’effondre sur 60 mètres après que l’un de ses piliers soit à nouveau heurté par une barge.
Le pont actuel a été reconstruit à l’identique entre 1981 et 1984 (si ce n’est le nombre d’arches qui passe de sept à neuf).
Inauguré le 27 juin 1984 par Jacques Chirac alors maire de la Capitale, il est redevenu le lieu de rendez-vous des peintres, musiciens, pique-niqueurs du dimanche et des… amoureux.
Des serments d’amour, il a du en entendre le Pont des Arts depuis sa réouverture !
La preuve ? Cette tradition étonnante et amusante qui veut que les couples d’amoureux qui se déclarent leur flamme sur le pont y laissent une trace "indélébile" de leur passion en fixant au parapet de l’ouvrage un cadenas dont la clé est ensuite jetée dans la Seine.
Mignon tout plein, non ?
Quelques exemples de déclarations
Dites-le avec des fleurs
Envie de fonder une famille ?
Une très grande famille ?
Il y a aussi des déclarations "très" enflammées
"je suis né vraiment de ta lèvre" (Aragon)
Ah l’amour !
Remarquez bien qu’un tel décor aide certainement à réveiller le poète qui sommeille en chacun de nous…