Eh oui, déjà…
Le temps de mettre un peu d’ordre dans mes photos et je vous raconte ce superbe voyage…
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Eh oui, déjà…
Le temps de mettre un peu d’ordre dans mes photos et je vous raconte ce superbe voyage…
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Edifiée sur la pointe du mont Pirchiriano à 962 mètres, elle domine la ville d’Avigliana dans le Piémont et se situe à l’embouchure de la vallée de Susa.
Sa silhouette est d’ailleurs visible depuis cette ville.
Vous l’avez compris, nous sommes en Italie et nous allons découvrir l’abbaye de Saint-Michel (Sacra di San Michele), un des plus remarquable complexe architectural de style roman édifié géographiquement à mi-chemin entre le Mont Saint-Michel en France et le San Michele al Gargano à Puglia (Italie), autres sanctuaires célèbres consacrés à l’Archange.
La construction du monastère remonte à la fin du Xème siècle (983-987) et est réalisée au-dessus de trois petites chapelles déjà dédiées à St Michel. Il va être habité par des Bénédictins et deviendra quelques siècles plus tard un centre de pèlerinage. A partir du XIVème siècle, pour des raisons à la fois économiques et politiques, l’aura de l’abbaye décline à tel point qu’en 1622, le pape Gregoire XV décrète sa suppression. S’en suit alors pendant deux siècles pillages et incurie.
En 1836, le roi Carlo Alberto de Savoie demande à Antonio Rosmini, prêtre et philosophe, de s’établir dans le lieu avec sa congrégation religieuse. Ce fut le début de la renaissance du site qui devint propriété de l’Etat italien en 1866.
Aujourd’hui encore, ce sont ces religieux, les Pères Rosminiani, qui demeurent dans le monastère.
Quelques points remarquables de cet édifice :
Le grand escaliers des morts, lieu où reposent les moines et les bienfaiteurs de l’abbaye
La construction de l’église débuta en 1160 pour s’achever en 1230. Elle subit de nombreuses transformations au-cours des siècles, la dernière restauration remontant à 1937.
Au fond de la chapelle sont exposées des peintures sur bois (triptyques et retables) des XVIème et XVIIIème siècles absolument remarquables.
Les ruines du monastère édifié à partir du XIIème siècle et de la « torre della Bell’Alda »
Un site très fréquenté, accessible en voiture bien sûr mais également à pied par un petit chemin escarpé, et qui est devenu le symbole du Piémont.
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Ci-dessous, le lac du Mont Cenis situé au col du même nom.
Nous en avons déjà parlé ici à plusieurs reprises et pour cause : c’est un superbe endroit que nous aimons particulièrement. Aujourd’hui nous avons décidé d’aller au-delà du col et de rendre une petite visite à nos amis italiens. Dès l’impressionnant barrage du lac derrière nous, la route plonge vers la vallée de Susa dans le Piémont. Les premiers lacets sont particulièrement spectaculaires.
La frontière est toute proche du col, déjà l’autoradio du véhicule ne parle plus français et bientôt nous franchissons l’ancien poste de police et des douanes aujourd’hui déserté, Union Européenne oblige.
“Buongiorno Italia !”
Notre excursion ne durant que la journée, nous nous contentons de visiter la petite ville de Susa (Suse en français), première bourgade moyenne (7 000 habitants) après la frontière.
Petits tour dans les ruelles de la cité
Ici aussi tous les chemins
Pas bête comme idée Nécrologie mènent à Rome
Pause déjeuner – Confirmation : les meilleures pizzas sont bien italiennes.
On reprend notre visite de la ville :
La mairie
La cathédrale St Giusto fondée au XIème siècle
On découvre également à Susa plusieurs vestiges intéressants de l’époque romaine et notamment la porte de l’Empereur Auguste et cette ancienne chapelle remarquable
sans oublier les arènes, bien conservées, et aujourd’hui encore utilisées pour divers spectacles comme ci-dessous un combat de gladiateurs des temps modernes…
Déjà l’heure du retour.
Avant de regagner la France, on s’arrête chez l’épicier du coin. A en croire les devantures de certains magasins il y a peut-être des promos sur “certains produits”, il faut que l’on vérifie…