D’aucuns disent que le nom de ce cap provient de la forme de la presqu’île qui fait penser à cet animal.

D’autres pensent que le caprin n’a rien à voir avec ce nom mais que celui-ci a pour origine la traduction fantaisiste du breton Beg ar C’hawr (Kawr étant un géant de la mythologie celtique).

Je ne sais pas quelle est la bonne explication, toujours est-il que le Cap de la Chèvre (Beg penn ar roz) offre un panorama exceptionnel au randonneur qui emprunte le GR34 pour y accéder.

 

 

Au milieu des bruyères, des ajoncs et des pins, le sentier sillonne la lande en surplombant de plusieurs dizaines de mètres l’impressionnante falaise qui plonge dans l’océan.

 

  

 

 

Par beau temps comme c’était le cas ce jour-là, on aperçoit le cap Sizun, l’île de Sein, la pointe de Pen-Hir, celle de Saint-Mathieu et mêmes les îles de Ouessant et Molène.

Epoustouflant !

 

 

 

A l’extrémité de la pointe et à proximité du sémaphore, ce monument érigé à la mémoire des Disparus de l’Aéronavale

 

Un peu à l’intérieur des terres, quelques maisons typiques de la région

 

 

 

Magnifique Bretagne

 

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Mis à part quelques éléments dont le porche qui date du XVIème siècle, l’édifice actuel a été reconstruit entre 1899 et 1902.

 

 

L’église mérite assurément qu’on s’y attarde un moment car elle renferme une merveille assez étonnante

 

Je ne parle pas ici de sa chaire du XVIIème bien que remarquable et que l’on doit a deux sculpteurs bretons de Quimper

 

ni de son orgue splendide qui remonte également au XVIIème.

Restauré en 1857 il a été gravement endommagé en 1944 puis reconstruit dans l’esprit du concepteur initial (le facteur d’orgue Robert Dallam) entre 1983 et 1992.

  

 

Non, ce qui fait essentiellement  la notoriété de l’église Saint-Pierre de Crozon, c’est son retable en bois polychrome dit “retable des dix mille martyrs” toujours du XVIIème et classé mobilier historique depuis 1906.

On l’aperçoit ici à droite du chœur

 

Approchons-nous !

 

Il a été réalisé par des sculpteurs de la région et représente le martyre par crucifixion sur le mont Ararat en Arménie de 10 000 légionnaires chrétiens en l’an 120.

Sur les panneaux de cette œuvre surprenante, on dénombre pas moins de 400 personnages répartis sur 29 tableaux

 

 

Ces tableaux retracent l’histoire de ces soldats depuis leur conversion sur un champ de bataille jusqu’à leur exécution.

 

Sous le retable, l’ancien maître-autel et son tabernacle représente la flagellation et la chute de Jésus quand il porte sa croix

 

 

 

Si vous passez par Crozon…

 

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A l’extrémité de la presqu’île de Crozon, une charmante petite ville qui fut autrefois le premier port langoustier d’Europe : Camaret-sur-Mer

 

 

Nous avons fait un petit tour avec le billet précédent dans le quartier des artistes, le quartier Saint-Thomas.

Promenade agréable, colorée et qui plus est, effectuée ce jour-là par un temps superbe. Mais Camaret a d’autres atouts à faire valoir pour justifier qu’on y consacre au moins une journée (sans parler des sentiers de randonnées tout autour, sa côte déchiquetée, ses falaises,… mais là, ce sera pour une autre fois).

Il ne faut pas manquer par exemple de visiter la chapelle Notre-Dame-de-Rocamadour construite entre 1610 et 1683 (des documents indiquent même 1527 comme date de fondation) à l’emplacement d’un premier édifice qui lui remontait au XIIème siècle. 

Elle fut détruite en grande partie par un incendie en 1910

A l’arrières, la fenêtre en ogive fut murée pour la protéger des tempêtes !

 

 

 

A proximité de la chapelle, la Tour Vauban actuellement en pleine restauration.

 

 

La couleur particulière de la pierre qui la compose explique le surnom de “tour dorée” que Vauban lui avait donné.

 

Autre attrait du petit port de pêche mais là, il ne concerne que les photographes amateurs, c’est un “splendide” cimetière de bâteaux.

Rien que lui justifie un arrêt à Camaret…

 

 

Un régal !

J’y ai passé un long moment. J’y reviendrai prochainement…

 

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